Si la question du sens de sa vie me semble intéressante et légitime lorsqu’on souhaite avancer avec conscience sur cette terre, la manière dont nous avons de la traiter peut engendrer beaucoup de violence : on peut se mettre la pression. Il est donc important d’aborder l’état d’esprit du voyage. A “mission de vie” je préfère déjà “chemin de vie” : on y sent moins l’exigence d’une destination mais on peut s’imaginer y marcher dans un environnement qui nous réjouit. Vous êtes plutôt forêt ou bord de plage ?
Êtes vous sur votre chemin de vie ?
Qui que vous soyez, où que vous en soyez j’ai la réponse : vous êtes sur votre chemin de vie ! Vous ne pouvez pas être ailleurs que là où la vie vous a placé. C’est une bonne nouvelle non ? Plus besoin de chercher alors ? Respirons un bon coup et relâchons la pression ensemble. —Respiration—Sourire— La nouvelle question à se poser maintenant est “COMMENT suis je sur mon chemin ?” Est ce que je tente de marcher à reculons malgré les vents contraires ? Est-ce que j’avance dans le brouillard à petits pas maladroits ? Est-ce que je marche avec l’idée que je me suis trompé de chemin ? Dans ce cas je risque fort de vivre inconfort, peurs et stress intense. Voilà,ce que vous cherchez à fuir. Ce que nous souhaitons tous et toutes, il me semble, c’est avancer sur notre chemin avec grâce et joie d’être (n’hésitez pas à préciser votre propre souhait en commentaires) La connaissance de la destination ne nous fait pas accéder à cela (mais nous verrons plus loin que ça y contribue pour peu qu’on y accède de la bonne manière).
Un cavalier cruel
J’ai longtemps été rebelle vis à vis de mon chemin de vie et encore maintenant j’ai parfois du mal à accepter en toute tranquillité la direction que me propose la vie au fur et à mesure que j’avance. Je doute, j’ai peur… Mais pourquoi refuse-t-on la proposition de la vie qui est pourtant la meilleure option pour nous ? Parce que nous avons peur de la Vie ! On parle souvent de la peur de la mort, mais la peur de la vie est l’autre face de la même pièce. Et la peur de la vie provient de notre déconnection du corps. Notre corps est comme un cheval libre, gracieux et puissant. Chez l’être humain il est surmonté d’un cavalier qui peut être l’indien respectueux qui monte à cru ou le cow-boy raide qui cravache l’animal et lui impose sa volonté avec violence. Ce cavalier est notre mental et si il cherche à dominer, il nous coupe du mouvement naturel du corps. C’est donc avec ce mental qu’il est nécessaire de renouer le dialogue pour lui permettre de s’assouplir et de coopérer.
Renouer avec notre vitalité
Nous cherchons à contrôler ce corps et nous pouvons avoir l’illusion que ça fonctionne, mais c’est si superficiel ! Avez vous conscience de la différence entre vos mouvements volontaires (marcher, se brosser les dents, prépare un repas, faire de la gym) et vos mouvements involontaires (respiration, clignement de l’oeil, expression du visage, mouvements des mains pendant le discours…) ? Le corps est en perpétuel mouvement, même la nuit et il est la manifestation directe de notre vitalité. Plus le mental a peur, plus il contrôle, moins il a confiance en ce cheval impressionnant et plus vous perdez la grâce de votre mouvement sur votre chemin de vie. Renouer avec la grâce c’est permettre au mental (ou ego) de reprendre confiance dans l’inconscient pour suivre librement et pleinement ses directives.
Testez vous !
Prenez un moment pour diagnostiquer le pourcentage d’entrave de votre corps par votre ego. Ils représentent deux polarités : le désir (corps) et la volonté (ego). Manquez vous de libido et surtout vous avez du mal à jouïr ? Ressentez vous peu d’émotions (ou trop ?) ?Avez vous cessé de rêver votre vie ? Vous avez peu de signaux corporels et d’intuitions ? Avez vous du mal à trouver ce qui vous fait plaisir ? Arrivez vous à manier de main de maître votre maison (organisation) de telle sorte que certains vous disent maniaque ? Cherchez vous à contrôler votre environnement et votre entourage ? Si vous multipliez les OUI à ces questions alors il est peut-être temps de libérer votre cheval sauvage !
Exercice (1) : La prochaine fois que vous marcherez dans la rue prenez le temps d’observer votre démarche : sentez les éventuelles saccades et la rigidité… Prenez conscience que vous êtes plus fixé sur la destination (l’arrêt de tram, la poste, votre voiture…) que sur le fait même de marcher. Puis ralentissez et laissez votre corps avancer à son rythme, avec sa manière particulière de bouger… Voyez si vous pouvez éprouver le plaisir d’être vivant et de bouger votre corps sans vous préoccuper de quoi que ce soit et surtout pas du regard des autres.
La clé est un sentiment
Dans la matière de vos cellules tressaille le désir et en premier lieu le désir d’aimer et d’être aimé. Ce désir nous fait nous tendre vers l’autre coeur ouvert et vulnérable… Et si cet élan a été brisé par un parent trop volontaire et dominant il se transforme alors en pulsion. Nous aurons des pulsions à être riche, puissant, célèbre… comme pour obliger l’autre à nous aimer sans prendre le risque d’une nouvelle fermeture. Le lien entre corps et mental ce sont nos émotions : elles sont le signal d’un appel de la vie à se manifester. La clé de la réconciliation est donc dans le sentiment. Quel est le sentiment apte d’après vous à réconcilier ? L’amour bien sûr ! L’amour est expansif, chargeant fortement d’énergie la surface du corps, qui acquiert de ce fait une douceur, une chaleur et un rayonnement perceptible. L’amour est la nourriture spirituelle de l’esprit avec la Foi. La Foi telle qu’elle est envisagée ici est l’attitude d’acceptation de la perfection du monde. Elle nous ouvre à la vie et donc à l’Amour.
Avancer sur son chemin avec Amour
Puissiez vous sentir votre coeur et l’Univers résonner à l’unisson en vous.
Vous souvenez vous de la dernière fois où vous avez “débordé d’amour” ? N’est ce pas majestueux et grisant ? Il est possible de vivre cela bien plus souvent et sans avoir besoin de la presence de l’autre (l’enfant, l’amoureux…) pour peu que nous développions l’amour de Soi. Pour Alexandre Lowen (1) ” s’aimer soi même signifie ressentir pleinement l’excitation de la vie et répondre à cette excitation dans toutes les manifestations possibles. S’aimer soi même signifie aimer la vie et toutes les créatures vivantes.” Ce thème est cher à mon coeur et vous avez peut-être déjà telechargé gratuitement mon livret “Pour enfin réussir à vous aimer tel que vous êtes” ? Sinon demandez le moi. C’est dans le même état d’esprit que j’ai crée un document pour que vous puissiez écrire votre chemin de vie.
De mon expérience, le mental a besoin qu’on s’occuppe de lui, qu’on lui donne a manger. Repu, il peut se relacher et laisser corps et sentiment se libérer. Il ne tient qu’ à nous de lui donner une nourriture qui provienne d’un élan créateur fécond.
Ne vous laisser pas déterminer par l’extérieur mais laissez vous inspirer
Voilà ce que serait ma conclusion sur ce sujet. Si la thématique du chemin de vie vous interpelle, utilisez là pour vous découvrir et vous permettre de renouer avec votre nature profonde. De nombreuses pistes s’ouvrent à vous à partir d’outils et ils sont à traiter comme tels : ne devenez pas créature mais restez créateur ! Votre date de naissance est une clé majeure qui ouvre une porte vers la Conscience. Son message est à consommer avec amour et douceur pour soi. Si cela vous tente je vous invite à découvrir le document que j’ai crée pour “écrire son chemin de vie” dans l’espace boutique. C’est un document qui vous donne une trame numérologique sur laquelle vous pouvez créer une phrase mantra qui vous enthousiasme à propos du sens de votre chemin.Si vous avez besoin d’un accompagnement plus proche autour d’un dialogue entre nous, d’âme à âme alors vous pouvez aussi choisir de me rencontrer. L’humanité à besoin de notre lumineux rayonnement à tous et toutes ! Puissions nous nous l’autoriser et grandir ensemble !
Et pour commencer envoie moi AMOUR dans le tchat messenger et je t’offrirais une méditation de connexion avec l’Amour inconditionnel <3
A très vite !
Magali
(1) Exercice tiré du livre “La spiritualité du corps” du Docteur Alexander Lowen
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